L'AUTRE CÔTE DU MIROIR
un film d'AURELIEN REAL

 

Un écrivain isolé dans un manoir, avec pour seule compagnie un palefrenier et un jardinier, héberge une jeune femme orientale en exil.

Un pacte secret est à l’origine de cette mystérieuse hospitalité : l’écrivain, en quête d’inspiration, propose à cette étrangère de vivre dans son manoir sans lui poser de questions.

Elle accepte de s’offrir à l’expérience et devient alors le « modèle » de son ultime roman.

Une cohabitation sans conditions dont personne ne connait les règles. Errante dans sa solitude, hantée par les images et les sons du pays qu’elle a quitté, elle s’abandonne, sans limites, sous le regard de l’écrivain.

Plongé dans sa création, lui, l’observe, l’épie et découvre une femme assoiffée de liberté, prête à tout pour se défaire des voiles de la tradition.

Le palefrenier et le jardinier, fascinés par le rapport insolite qui lie l’écrivain et sa muse, se font prendre au jeu et deviennent à leur tour des personnages de cette étrange mise en scène. Tout comme un homme que la jeune femme rencontre un soir...

Dans un huis clos abyssal où se noient les frontières entre fiction et réalité, un voyage dans le labyrinthe de l’esprit et les métamorphoses de la création qui ne laissera personne indemne.

UN JOUR EST EGAL A TOUS LES JOURS

un film d'AURELIEN REAL

 

Premier long-métrage d'aurélien réal, sorti en 2004

 

Un homme seul vit au rythme de l'inconnu, ouvert aux passants du monde qui viennent se heurter, se murmurer, se confier à lui. Une femme traverse l'angoisse de la séparation. La ville, perpétuelle métamorphose, laisse se déployer le mouvement de leur différence jusqu'à l'éclair de leur rencontre.

 

« C'est avec ce film que j'ai commencé à aborder le cinématographe comme un peintre. J'ai souhaité pousser l'exploration des nouvelles possibilités qu'offre le traitement numérique de l'image en mouvement.

Mon propos n'est pas uniquement celui d'un esthète. Il s'agit de sortir des canons du réalisme pour traduire les états de la subjectivité à même la texture du film considéré comme une toile picturale d'où émergent des espaces, des figures, des objets...

J'ai procédé ainsi à une raréfaction de la structure narrative afin de laisser la place au voir et à l'écoute.»

aurélien réal

 

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